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Portrait d’auteur : Angélique Leroy
Poétesse, artiste, auteure.
Ma rencontre professionnelle avec Angélique s’est faite sur les réseaux sociaux, puis l'auteure a fait appel à mes services de prestataire littéraire. Émue par la sensibilité et la délicatesse de la poétesse, je publie dans un premier temps un avis sur le recueil puis je rédige à sa demande une chronique.

Native d’Évry-Courcouronnes, l’adolescente se plonge avec joie dans ses études. Elle passe un BTS dans le secrétariat comme Secrétaire trilingue qui débouche vers des horizons riches et variés.

QUESTION
— Je sais que vous avez rencontré de gros problèmes de santé qui ont impactée, et continuent à impacter votre quotidien. Pouvez-vous expliquer brièvement ce qui vous est arrivé ?
RÉPONSE
— J’avais des troubles du langage, dyspraxie (faire ses lacets, savoir manipuler le matériel de géométrie), des troubles dys exécutifs (organiser ma pensée). Ma scolarité a été rythmée par le CMPP, les séances de kiné respiratoire (bronchites asthmatiformes sévères). Je souligne le grand courage de mes parents d’avoir assumé ces difficultés. Puis j’ai pu diagnostiquer une tumeur à l’oreille droite suite à diverses alertes qui n’ont pas été entendues. Un jour, sur une journée de grève, je me suis résolue à faire une audiométrie. Ces malheurs de la vie me permettent aujourd’hui de dire haut et fort mon souhait de prévention. C’est ce qui m’a poussé à enfin réellement écrire jusqu’au bout, en juin 2020, en cassant toutes les barrières.
Avide d’expression, elle débute rapidement l’écriture dans la mélancolie, dévoilant ses zones d’ombre. Jeune femme à fleur de peau, cœur blessé, elle s’immerge progressivement dans des textes romantiques et engagés, défendant la parité des êtres tout en prônant avec véhémence et générosité le respect de la Femme.

Âme poétique, passionnée et indépendante, Angélique Leroy éprouve le besoin de raconter sa vie, ses difficultés, sa solitude. Son autobiographie « Sur un prélude, le déluge, mon refuge » est éditée aux éditions Maïa.

« Plus qu’un simple livre poétique, j’ai découvert des univers multiples qui entrecroisent richesse des émotions, métaphores, jeux de mots, théâtralisation, chansons, confidences et révoltes, emportant celui qui le lit dans un vertige sans fin, tant l’imagination est intense. Quelle joie de goûter à la source de ces textes et d’en apprécier toutes les saveurs, toutes les notes !
De nombreux poèmes m’ont vraiment touchée, dont La Dédicace à Michael Jackson. Non pas que je sois une grande fan de cet inoubliable chanteur, mais il y a quelque chose, dans cet hommage, qui le distingue des autres tant il est intense, profond, triste, lucide et surtout parce qu’il est peint (j’utilise volontairement ce verbe qui caractérise l’ouvrage) avec authenticité. Disparaître : effet boogmerang ! lui aussi m’a terriblement émue. Là j’y ai reconnu un cœur qui saigne, un cœur qui ne demande qu’à battre et qui pourtant cherche à s’éteindre, faute d’être entendu. Tout un chacun, à moment donné de sa vie, croise cette souffrance. L’envie de disparaître…
Sur un prélude, le déluge, mon refuge : un titre qu’Angélique Leroy ne pouvait pas mieux choisir pour orchestrer une symphonie de mots, de couleurs et de sons. Il s’agit là, bien entendu, d’un tutoiement auquel nous sommes conviés, nous lecteurs de ces peintures et portraits. Et c’est sur un tapis volant que l’on plonge dans le monde d’Angélique car se faufile dans les mots, la magie de l’imaginaire qui caractérise la poétesse.
Quelle magnifique aventure poétique ! »
Avis écrit par Nadine Capircio,
Correctrice et rédactrice.

Paraîtront ensuite aux éditions Vénus d’ébène, le Collectif « Oestrogènes » à 8 poétesses puis « Sororité chérie » à 32 femmes d’Afrique et d’Europe, en collaboration avec la poétesse et éditrice béninoise, Camen Fifamè Toudonou.


Tour à tour, ces livres « mettent en balance la féminité et la liberté. » Carmen Fifamé Toudounou.
Puis une rencontre, LA rencontre, va chambouler l’esprit vagabond de la poétesse. Amoureuse, elle co-écrit avec Ali Purgold, « Confession d’une femme esseulée » et s’immerge dans la relation idyllique et envoûtante avec son âme sœur.

[...] Notre victoire pour espoir
À faire valoir
Nos grimoires
Riches d'histoires
La foire des bonnes poires
Qui ont eu des déboires
Puis fut un soir,
Nous sommes devenus les cerises sur le gâteau
Des mon Chéris
Le mariage caramélisé d’amoureux des mots
En osmose
Mon plus beau cadeau !
Guérir les maux par les mots
Par mon Marmot
Votre égérie
Votre chérie
La Marianne Joconde et son Gavroche Ali Purgold
Vos poètes chouchou, vos loulous...
Extrait du poème co-écrit par Angélique Leroy et Ali Purgold
"Que l'Amour triomphe, mon Arc de Triomphe"

C’est sur le recueil « La Marianne Joconde » que je m’immergerai plus intensément. Angélique me sollicite professionnellement pour la relecture et la correction complète de son ouvrage poétique (voir ma page "services") .

Et pour mettre en exergue ses écrits, je rédigerai ainsi une chronique.
[...] « Angélique dévoile toute sa personnalité, mélange d’amour, de tendresse, de délicatesse et de colère. Mais c’est avant tout la générosité et la noblesse qui s’exhalent des vers, en filigrane des poèmes.
Fragile, puissante, créative et créatrice, grande féministe, elle prône un monde en paix, égalitaire, un monde où l’échange et la fraternité – la sororité – sont rois. Alors, elle s’improvise artiste de l’humanité ! C’est en toute liberté qu’elle se met à nu face au lecteur, au spectateur qui jouit de ses déclamations, de sa plume imaginative et authentique. »
Extrait de la chronique écrite par Nadine Capircio,
Correctrice et rédactrice

QUESTION
— Qui est la Marianne Joconde ?
RÉPONSE
— La Marianne Joconde est une allégorie qui combine le symbole de la République française et sa devise Liberté, Égalité, Fraternité. J’y ajoute, de mon côté, Sororité.
La Joconde immortalise le sourire et le souvenir pour devoir de mémoire. Elle véhicule des inspirations pluridisciplinaires. La Joconde regarde et sourit de façon intemporelle et intergénérationnelle. Elle voyage à travers les œuvres d’art, croit à la culture pour tous et à la fusion de l’existentiel. Elle se nourrit d’échanges.

QU’AI-JE RETIRÉ DE MON EXPÉRIENCE AVEC CETTE POÉTESSE ?
« Bien évidemment, une grande richesse. Comment ne pas être admirative de sa générosité, autant dans son écriture que dans son quotidien ? Angélique Leroy multiplie les échanges, soutient fidèlement les autres. Elle se fait confidente mais livre aussi sa fragilité lorsqu’on sait l’écouter. Femme de courage, elle est fondatrice d’une société paisible et rayonnante.
Ses vers, profonds, allégoriques et musicaux, racontent la beauté, pointent l’injustice, mettent en lumière les valeurs de la vie. Dans un style foisonnant qui lui est propre, Angélique Leroy est militante, femme, amante et mère. Elle est multiple.
C’est donc une aventure faite de réciprocité et d’humanité, de complicité aussi, que j’ai débutée avec la poétesse. »

QUESTION
— Pourquoi avoir fait appel à une correctrice ? Quelles qualités avez-vous recherché en elle ? Votre confiance a-t-elle été satisfaite ?
PAROLE À LA POÉTESSE…
— Je n’ai pas peur de parler de mes lacunes même si je progresse chaque jour. Il ne sert à rien de mentir. Une correctrice, qu’importe le degré d’intervention dans l’œuvre est primordiale. La sensibilité de Nadine a permis aussi d’étoffer des idées et de les structurer. Cet article confirme toujours notre relation de confiance et également sa poésie présente dans mon recueil la Marianne Joconde « Cahin Caha ». Un don qui n’a pas de prix comme les autres poètes du carré magique. Je continue à croire aux arts collectifs participatifs.

Article par Nadine Capircio,
Correctrice et rédactrice