nadinecapircio
Portrait d’auteur : Christine Reverret
Ma rencontre professionnelle avec Christine s’est faite sur les réseaux sociaux, puis l'auteure a fait appel à mes services de prestataire littéraire pour ses trois romans. C’est ainsi que j’ai pu suivre, avec un intérêt fidèle, la réalisation de la saga.

Née 1964, Christine Reverret est passionnée de lecture. Mais parce qu’elle a choisi d’être AESH auprès d’enfants en situation de handicap, elle se consacre entièrement à ce généreux métier.
QUESTION
— Pouvez-vous expliquer aux néophytes en quoi consiste ce métier dans l’Éducation nationale ?
RÉPONSE
— AESH signifie « Accompagnant des élèves en situation de handicap ». Le métier est un merveilleux métier qui consiste à soutenir et aider un enfant qui a de grosses difficultés à évoluer seul dans un système scolaire traditionnel, tel que l’école. Notre attention et notre patience est primordiale pour l’aider à sentir à l’aise auprès de son instituteur mais également de ses camarades de classe. Nous devons très souvent venir en aide à l’enfant dans ses apprentissages afin de l’aider au mieux à retrouver confiance en lui-même, mais également pour le rendre plus autonome. Ce qui est parfois difficile, surtout avec des enfants de maternelle, en bas âge.

QUESTION
— Qu’est-ce qui vous attire particulièrement dans ce métier difficile et trop peu reconnu ?
RÉPONSE
— Ce qui m’a le plus attirée dans ce métier, c’est l’aide que je peux apporter à ces enfants. Le sourire de l’enfant quand je vois qu’il a compris, mais également les petits cadeaux ou dessins qui me comblent de bonheur. Leur contact naturel et innocent envers moi m’a fait comprendre que j’aimais ce métier même si certains jours c’est plus compliqué.

« Je souhaite à l'enfant que j’étais de faire la paix avec son passé.
Je souhaite à mes blessures de guérir et à mes rêves de continuer à voler hauts.
Je souhaite à la femme que je suis devenue de ne pas abandonner et de continuer à croire en l'amour, de se relever après chaque chute et de n'avoir plus peur de ne pas être assez forte .... Texte inconnu ».
Publication de Christine Reverret sur Facebook,
le 26 février 2023.

QUESTION
— Quelle enfant étiez-vous ?
RÉPONSE
— Enfant, j’étais très réservée car je suis plutôt petite et de ce fait, très timide et discrète. Malgré cela, l’on me disait assez sociable. Les instituteurs me trouvaient très calme, un peu trop d’ailleurs. En classe, j’étais une élève plutôt moyenne, avec le besoin de m’isoler parfois. À cette époque, j’aurais aimé avoir une personne qui m’aide dans mon apprentissage. C’est sans doute pour cela qu’aujourd’hui, je ressens le besoin d’aider ces enfants en difficulté. J’avais une amie très fidèle, qui l’est toujours d’ailleurs, avec qui je jouais beaucoup pendant nos vacances. J’aimais déjà beaucoup les livres, je les lisais le soir ou pendant les week-ends.
Passionnée de lecture, c’est en 2009 qu’elle commence la rédaction d’un roman qu’elle est contrainte d’abandonner quelques mois plus tard, faute de temps.
En mars 2015, grâce au soutien d’un ami, elle reprend le cours de son écriture et s’engage dans l’aventure littéraire.

C’est ainsi qu’elle s’investit dans la rédaction et l’auto-édition d’une série de 3 thrillers psychologiques. Après Secrets d’été, Une vie perdue, elle écrit Le secret de Clara.
Commence alors mon intervention professionnelle : relecture, correction, réécriture.

Claire Lemarchand, brillante avocate au barreau parisien, est heureuse de retrouver le domaine familial qu’elle a quitté depuis son mariage. Le baptême de sa filleule est pour elle l’occasion de consacrer un peu de temps à sa famille et à son couple. Pourtant, les réjouissances semblent peu à peu tourner au cauchemar et la joie fait place à la peur…
QUESTION
— D’où vous est venue votre inspiration pour votre ce 1er roman ?
RÉPONSE
— Cette inspiration m’est venue grâce à ma filleule qui adore les chevaux. D’ailleurs, sur cette photo c’est elle en compagnie de Clovis et Sisko, (aujourd’hui, malheureusement, tous les deux décédés). Je la regardais s’éclater et s’épanouir à leur contact. J’adore également les chevaux et j’ai voulu en même temps, leur rendre un hommage tout particulier.

Stéphanie Mondisol, jeune divorcée, élève seule ses deux enfants. Son ex-mari a quitté la région pour rejoindre sa nouvelle compagne. Les vacances d'été se terminent, le trio familial tente peu à peu de retrouver une vie calme et paisible. Mais c'est sans compter sur le passé qui refait surface en imposant une terreur sans précédent.
QUESTION
— Cet ouvrage est-il basé sur un fait divers ou avez-vous privilégié la fiction ?
RÉPONSE
— Ce second ouvrage est basé sur un fait divers (drame familial), qui m’est venu en regardant différentes séries policières que je suivais à la télévision. J’adore les séries policières où il faut retrouver la personne qui a commis les faits.

Un matin enneigé de décembre, dans une maternité proche de son village, Mathilde, maîtresse d’un haras que gère son époux, donne précocement naissance à Clara et Claire. Les deux bébés sont immédiatement placés sous surveillance à l’unité des prématurés. Peu après, les urgences accueillent une jeune mère célibataire qui accouche sous X. Tout semble aller au mieux pour les jumelles, lorsque la petite Claire est retrouvée inanimée dans sa couveuse. Quelques années plus tard, atteinte par un nouveau drame, la vie de la famille Lemarchand vire au cauchemar.
Ce 3e et dernier thriller est particulièrement poignant.
QUESTION
— Pouvez-vous nous expliquer brièvement vos sentiments personnels et votre imprégnation littéraire ?
RÉPONSE
— Lorsque j’ai écrit ce troisième roman, j’ai souhaité qu’il soit dans le même esprit que le premier. Je me suis mise dans la peau de Clara qui découvre, malgré elle, beaucoup de choses sur sa véritable origine. Je voulais que son personnage puisse retrouver, au fil du temps, sa sérénité. Parfois, c’était compliqué pour moi de rendre Clara méchante dans ce roman car ce n’est pas dans ma nature. Toutefois, c’était une excellente expérience qui m’a permis de découvrir un autre aspect de mon être.
J’avais à cœur de faire ressortir les différents sentiments (tristesse, abandon, colère, pardon) que Clara pouvait ressentir avant de retrouver une vie normale. Pour cela, je devais absolument me mettre dans sa peau pour créer les différents sentiments dans chacune des étapes de sa vie.
QU’AI-JE RETIRÉ DE MON EXPÉRIENCE AVEC CETTE AUTEURE ?
Beaucoup d’intérêt pour ce fait divers ainsi qu’une grande richesse humaine autant livresque.
Christine Reverret est une jeune femme de valeurs, ainsi que le prouvent ses nombreuses publications sur Facebook.
« Appel à toutes mes copines chéries !!!
Je n'en ai pas beaucoup, mais celles que j'ai sont bonnes.
Je lance un appel pour montrer que l'entraide existe.
J'ai donc besoin de 6 femmes pour poster ce message pour montrer qu'elles sont TOUJOURS disponibles si quelqu'un a besoin de parler ou pas.
Je n'ai aucune idée de qui le fera donc surprenez-moi.
Journée mondiale de lutte contre la dépression !!! »

Elle est toujours présente dans mes contacts et notre relation est désormais fortement amicale.

QUESTION
— Pourquoi avoir fait appel à une correctrice ? Quelles qualités avez-vous recherché en elle ? Votre confiance a-t-elle été satisfaite ?
PAROLE À L’AUTEURE…
— J’avais tout simplement besoin d’obtenir l’opinion critique d’une personne extérieure à ma famille. Quelqu’un qui soit de bon conseil et à mon écoute. J’ai retrouvé en elle, cette écoute attentive, cette confiance mutuelle et une patience certaine avec moi. Ma confiance et mon amitié lui seront toujours accordée.

Article par Nadine Capircio,
Correctrice et rédactrice
https://www.correctionredaction.com